Publié le 29 avril 2025–Mis à jour le 29 avril 2025
Date(s)
du 13 mai 2025 au 15 mai 2025
Lieu(x)
Campus Carlone
Amphi 75
Affiche
Les écritures pour la danse – souvent aujourd’hui encore désignées sous l’appellation de notations – sont des systèmes structurés qui utilisent des signes spécifiques agencés selon des règles établies afin de transcrire graphiquement les mouvements dansés. Cette transcription est elle-même le résultat d’un regard analytique sur les mouvements dansés conduit par la compréhension que le transcripteur ou la transcriptrice a des règles du système choisi. Elle est en cela une opération de traduction dont la source peut devenir problématique dès lors que la définition même d’oeuvre chorégraphique pose question. Aussi, s’agissant du passage d’une écriture en danse à une autre, comment traduire ce qui relève déjà d’un geste traductif ? Peut-on passer d’une écriture à une autre sans passer par une recréation dansée de la partition initiale ? Quels sont les enjeux de ces pratiques traductives ? Que disent-elles du « texte source » mais aussi du « texte cible » ? En quoi sont-elles sources de création ? Nous nous intéresserons également à la manière dont les artistes chorégraphiques s'emparent des écritures : la traduction dans ce cas s'opère entre partitions et créations artistiques, et inversement. Aujourd’hui, de plus en plus de « notateurs et notatrices » se spécialisent dans plusieurs systèmes d’écriture. Ces journées permettront également d’interroger leurs pratiques de transcription, leurs usages des écritures qu’ils et elles maîtrisent.