Laboratoire de recherche Cartographier les pratiques improvisées

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Publié le 20 septembre 2021 Mis à jour le 24 novembre 2023
Date(s)

du 11 octobre 2021 au 15 octobre 2021

Lieu(x)
Château de Saint-Ferréol (Menglon, Drôme) 
studio saint ferreol
studio saint ferreol

Laboratoire de recherche : Cartographier les pratiques improvisées en danse 

Du 11 au 15 octobre 2021, au château de Saint-Ferréol (Menglon, Drôme) 

 
Initié par Alice Godfroy, ce laboratoire de recherche s'inscrit dans une recherche plus vaste, soutenue par l'Institut Universitaire de France, et qui cherche à développer le champ des Études en Improvisation à partir d'un ancrage somatique et du savoir des improvisateurs en danse. 
Il vise à cartographier la pollinisation (circulations, filiations, influences) des pratiques improvisées en danse. C’est-à-dire à inventer à plusieurs un outil partagé qui permette de se repérer dans l’histoire – ses continuités, ses discontinuités – de l’improvisation.  
Il s’agit de répondre à un manque (celui d’un outil de repérage) dans le champ des études en improvisation, et de lancer cette entreprise cartographique avec une petite équipe de mémoires vivantes capable de connecter des histoires qui se sont dépliées en se croisant, sans se croiser, sur des routes souvent transnationales. De donner image de ce qui s'est joué / se joue dans des lieux et des circuits souvent très peu institutionnalisés. Et de donner idée à la fois de la pluralité, des singularités comme des liens d'influence de ce qui peuple le nom, un peu trop lâche, d'improvisation. 
Immersif, collaboratif, et suivant le principe de la formation par la recherche, ce laboratoire d’une semaine réunira au Château de Saint-Ferréol (Menglon, Drôme) les étudiants du Master Arts sous-parcours « Improvisation en danse » et une équipe d’improvisatrices invitées – Bettina Neuhaus, Mandoline Whittlesey, Sandra Wieser, Christine Quoiraud (confirmé), Carla Bottiglieri et Agnès Benoît-Nader (à confirmer).  
Les matinées seront consacrées au partage des histoires de chacun.e par la pratique. Le reste des journées se concentrera sur une double tâche :  
  • Un travail de COLLECTE, à partir des trajectoires, des expériences et connaissances de chacun.e, qui permette de faire émerger, de façon critique, les questions que pose cette entreprise ainsi qu’une méthodologie de collecte pour le travail collaboratif à venir. 
  • Un travail de TRADUCTION qui consiste à imaginer les modes possibles de traduction éditoriale du projet, et la forme concrète que pourrait prendre cet effort cartographique.