Cartographier les pratiques improvisées en danse

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Publié le 28 octobre 2021 Mis à jour le 24 novembre 2023
Date(s)

du 11 octobre 2021 au 15 octobre 2021

Lieu(x)
Château de Saint-Ferréol (Menglon, Drôme) 
Laboratoire de recherche 2018
Laboratoire de recherche 2018 - Laboratoire de recherche 2018

Initié par Alice Godfroy, membre junior de l’IUF (Institut Universitaire de France) ce laboratoire de recherche s'inscrit dans une recherche plus vaste qui cherche à développer le champ des Études en Improvisation à partir d'un ancrage somatique et du savoir des improvisateurs en danse.

Il vise à cartographier la pollinisation (circulations, filiations, influences) des pratiques improvisées en danse. C’est-à-dire à inventer à plusieurs un outil partagé qui permette de se repérer dans l’histoire – ses continuités, ses discontinuités – de l’improvisation.

Il s’agit de répondre à un manque (celui d’un outil de repérage) dans le champ des études en improvisation, et de lancer cette entreprise cartographique avec une petite équipe de mémoires vivantes capable de connecter des histoires qui se sont dépliées en se croisant, sans se croiser, sur des routes souvent transnationales. De donner image de ce qui s'est joué / se joue dans des lieux et des circuits souvent très peu institutionnalisés. Et de donner idée à la fois de la pluralité, des singularités comme des liens d'influence de ce qui peuple le nom, un peu trop lâche, d'improvisation.

Immersif, collaboratif, et suivant le principe de la formation par la recherche, ce laboratoire d’une semaine réunit au Château de Saint-Ferréol (Menglon, Drôme) les étudiants du Master Arts sous-parcours « Improvisation en danse » et une équipe d’improvisatrices invitées – Bettina Neuhaus, Mandoline Whittlesey, Sandra Wieser, Christine Quoiraud et Carla Bottiglieri.

Les matinées sont consacrées au partage des histoires de chacun.e par la pratique. Le reste des journées se concentre sur une double tâche :

Un travail de COLLECTE, à partir des trajectoires, des expériences et connaissances de chacun.e, qui permette de faire émerger, de façon critique, les questions que pose cette entreprise ainsi qu’une méthodologie de collecte pour le travail collaboratif à venir.

Un travail de TRADUCTION qui consiste à imaginer les modes possibles de traduction éditoriale du projet, et la forme concrète que pourrait prendre cet effort cartographique.